Cartes touristiques de la Corrèze, 19 - Géographie, climat, économie et tourisme
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Cette carte en couleur du département de Corrèze, (19), préfecture Tulle, en région Limousin inclut les limites administratives de premier niveau, les principales villes et chefs-lieux de cantons, les autoroutes et routes nationales (existantes et en construction), les routes départementales principales, les fleuves et rivières, le relief (jusqu'à 7 niveaux selon les espaces représentés) et le cadrage géographique par rapport à ses espaces voisins.
Le chef-lieu de département est Tulle et les deux chefs-lieux d'arrondissement sont Brive-la-Gaillarde et Ussel. La cour d'assises siège à Tulle, la cour d'appel à Limoges et la Corrèze dépend de la région militaire de Bordeaux, de l'évêché de Tulle et de l'académie de Limoges. Tulle est l'ancienne capitale du Bas-Limousin. De la cathédrale Saint-Martin subsistent la nef du XIIe siècle, un clocher datant des XIIIe et XIVe siècles, ainsi que le cloître et la salle capitulaire du XIIIe siècle. L'édifice est aujourd'hui en partie transformé en musée des Arts et Traditions locales. La vieille ville possède de belles maisons de style Renaissance, en particulier la maison de Loyac, qui date du XVIe siècle. Les départements limitrophes sont les départements de la Creuse, de la Haute-Vienne, du Cantal, du Puy-de-Dôme, du Lot et de la Dordogne. Située à l'ouest du Massif central, la Corrèze se compose de trois ensembles : la Montagne, les plateaux et le bassin de Brive. La Montagne culmine à 978 m au mont Bessou. De formation cristalline hercynienne, elle est assez érodée. Les plateaux sont creusés par des vallées encaissées qui se dirigent vers la Dordogne, revivifiant le relief comme aux cascades de Gimel. Au sud-ouest de la Corrèze, le bassin sédimentaire de Brive jouit d'un climat plus favorable. On y trouve des collines de grès comme à Collonges-la-Rouge.
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La Corrèze, département du centre-ouest de la France, est situé dans la Région Limousin. Blasonnement Écartelé, en 1 d'or aux deux lions léopardés de gueules, en 2 échiqueté de gueules et d'or de six tires, en 3 coticé d'or et de gueules de dix pièces, et en 4 d'or aux trois lionceaux d'azur armés et lampassés de gueules. Ce blason, créé en 1975, regroupe les armes des quatre vicomtés qui, depuis 1040, se partageaient le territoire du Bas Limousin devenu en 1790 le département de la Corrèze, à savoir, dans l'ordre des quartiers : Comborn, Ventadour, Turenne et Ségur.
Superficie : 5 857 km2 ; population (2006) : 237 500 habitants ; densité de population : 40 habitants / km².
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RELIEF de la Corrèze, 19
Le département de la Corrèze s'étend sur les reliefs qui forment la bordure occidentale du Massif central. L'altitude augmente d'ouest en est et culmine au mont Bessou (977 m) sur le plateau de Millevaches. A l'opposé s'étend le bassin de Brive, au climat plus clément.
HYDROGRAPHIE de la Corrèze, 19
La Vézère, la Corrèze et la Dordogne creusent les reliefs du Massif central.
HISTOIRE de la Corrèze, 19
Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de la province du Limousin.
ECONOMIE de la Corrèze, 19
L'élevage, essentiellement destiné à la production de viande bovine, est l'activité agricole dominante du département. On pratique le maraîchage dans le bassin de Brive. Le cours de la Dordogne est ponctué de centrales hydroélectriques à l'Aigle, à Bort-les-Orgues et au Chastang. Quelques barrages forment des lacs artificiels au sud-est du département. On extrait également du plomb près d'Ussel. Les principaux sites industriels sont Tulle et Brive-la-Gaillarde (agroalimentaire, constructions électriques et mécaniques, armement). Un IUT rattaché à l'université de Limoges est installé à Égletons. Le développement de la Corrèze a longtemps été bloqué par l'absence de réseaux de transport, ce qui a également entraîné un fort recul démographique. Le dynamisme industriel de Brive-la-Gaillarde n'a pu le contrer jusqu'à présent, mais de nouvelles infrastructures autoroutières visent à désenclaver le département. La Corrèze est traversée par la nationale 20 et, depuis le début des années 2000, par l'autoroute A 20 (Vierzon-Toulouse), qui rejoint l'axe autoroutier Bordeaux-Clermont-Ferrand (A 89, mise en service partielle en 2004, achèvement des travaux prévu en 2007) à Brive-la-Gaillarde.
TOURISME de la Corrèze, 19
Plusieurs villages de la Corrèze, principalement situés dans la partie Sud, dans le bassin de la Dordogne, sont particulièrement remarquables : Collonges-la-Rouge, Curemonte, connus pour leurs pierres rouges, Turenne, Argentat. Uzerche, sur la Vézère, est aussi célèbre. Six villages corréziens sont classés parmi Les plus beaux villages de France : Collonges-la-Rouge, Curemonte, Saint-Robert, Ségur-le-Château, Treignac, Turenne. La Haute-Corrèze, autour du plateau de Millevaches et du massif des Monédières, est moins connue pour des villages particuliers que pour ses tourbières et ses landes résiduelles, tandis que le pays de Tulle offre un paysage de vallées assez encaissées, dont les nombreux cours d'eau constituent un domaine de pêche très apprécié. Une petite partie du sud du département est occupée par l'extrémité nord des Causses du Quercy (Causse corrèzien) : s'y trouvent un des rares gouffres du Limousin, le gouffre de la Fage, et le célèbre lac du Causse.
CULTURE de la Corrèze, 19
La Langue : jusqu'au XVIe siècle, la langue officielle est le limousin, langue régionale appartenant à la famille des langues d'oc, dialecte de l'ensemble occitan (à côté de l'auvergnat, du languedocien, du gascon et du provençal). Elle est la langue des premiers troubadours (trobadors en occitan, de trobar=trouver, le thème, la rime). Le limousin reste la langue orale dominante jusqu'au début du XXe siècle, époque à partir de laquelle le français prend le dessus, notamment par l'interdiction formelle de parler l'occitan à l'école. La langue est donc dès les années 1930 peu à peu reléguée aux zones les plus rurales où elle est encore parlée occasionnellement aujourd'hui, surtout par les natifs corréziens de plus de 50 ans. On trouve également une signification occitane dans de nombreux patronymes et dans la majorité des toponymes limousins. La langue a surtout laissé sa trace dans les tournures de phrases des Limousins, ainsi que dans leur accent.
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