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Nouvelle-Calédonie, collectivité sui generis (« de son propre genre ») appartenant à la France d´outre-mer, archipel situé en Mélanésie (Océanie), dans la mer de Corail (sud-ouest de l'océan Pacifique). Sa capitale est Nouméa.
Nouméa, capitale de la Nouvelle-Calédonie, située dans le sud-ouest de l'île et donnant sur la mer de Corail (océan Pacifique).
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RELIEF de la Nouvelle-Calédonie, 988
La Nouvelle-Calédonie est composée de l'île de Nouvelle-Calédonie elle-même (appelée Grande Terre) et de plusieurs petites îles et groupes d'îles formant ses dépendances. L'île de Nouvelle-Calédonie est ceinturée par un récif-barrière corallien et est formée d'une arête montagneuse culminant au mont Panié à 1628 m d'altitude. Les îles qui entourent l'île de Nouvelle-Calédonie sont notamment les îles Loyauté à l'est, l'île des Pins au sud-est, les îles Chesterfield à l'ouest et les îles Huon au nord-est. La superficie de la Nouvelle-Calédonie atteint 19103 km2, ce qui en fait le quatrième archipel du Pacifique Sud. L'île de Grande Terre mesure 400 km de long sur 40 à 70 km de large.
HISTOIRE de la Nouvelle-Calédonie, 988
La population de la Nouvelle-Calédonie est composée pour 44% de Mélanésiens (également appelés Kanaks ou Canaques) et pour environ 34% d'Européens (surtout d'origine française appelés Caldoches). Le reste de la population est formé de Polynésiens (essentiellement en provenance de Wallis-et-Futuna et de Tahiti), d'Indonésiens et de Vietnamiens. La population de la Nouvelle-Calédonie vit principalement sur le littoral de l'île de Grande Terre. L'île de Nouvelle-Calédonie est découverte par le navigateur britannique James Cook lors de sa deuxième expédition en 1772-1773 : c'est lui qui la nomme ainsi en 1774 à partir du nom ancien de l'Écosse. En 1793, le navigateur français d'Entrecasteaux visite l'île et, en 1843, une mission catholique française y est installée. Il faut cependant attendre 1853 pour que l'amiral Febvrier-Despointes prenne possession de l'île au nom de la France, en représailles du massacre par les indigènes 3 ans auparavant des marins du navire français l'Alcmène.
ECONOMIE de la Nouvelle-Calédonie, 988
L'économie de la Nouvelle-Calédonie repose sur des activités diversifiées, mais l'agriculture continue de jouer un rôle important. En effet, en plus des cultures de subsistance subtropicales, telles que l'igname, la patate douce, le taro ou le manioc, la Nouvelle-Calédonie exploite des plantations de café et de cocotiers. La collectivité exporte du coprah. Le secteur agricole est complété par l'élevage. Pratiqué essentiellement à l'intérieur des terres de l'île de Nouvelle-Calédonie où le relief et la faible occupation humaine permettent une forme extensive, l'élevage néo-calédonien repose principalement sur les bovins (111000 têtes), les porcs (28500 têtes) et les chevaux (11500 têtes). Néanmoins, l'activité agricole souffre de l'éloignement des grandes zones de consommation et de la concurrence internationale, que ce soit pour les cultures commerciales, telles que le coprah ou le café, ou pour les productions destinées à l'alimentation, telles que le bétail ou le maïs. C'est donc l'exploitation minière qui fait la richesse de la Nouvelle-Calédonie, en particulier le nickel, avec le gisement de Thio. Traité sur place pour partie et exporté (brut ou transformé) vers les pays industrialisés (notamment le Japon), le nickel représente les quatre cinquièmes des exportations de la Nouvelle-Calédonie qui figure parmi les premiers producteurs de nickel au monde. En 2002 est lancé le chantier de l'usine Goro Nickel, du groupe canadien Inco (premier producteur occidental de nickel), qui compte parmi les plus grands projets industriels du début des années 2000 dans le monde. Des accords sont trouvés avec les responsables locaux, notamment coutumiers, pour que cet investissement (équivalent à la moitié du PIB de la Nouvelle-Calédonie) ait des retombées positives pour la population locale et préserve l'environnement.
TOURISME de la Nouvelle-Calédonie, 988
Immense pays à peine habité, c'est le pays des tribus kanaks aux ancestrales coutumes, le pays des plages de sable fin, avec falaises de corail, pins colonnaires aux bonnets de lutin vert, niaoulis au tronc blanc, palétuviers, crabes au goût de noisette, grottes sacrées... cette longue bande de terre ponctuée de plusieurs îles et îlots, s'étend sur 17000 km2 sertis de 1600 km de barrière de corail. En revanche, depuis plusieurs années, la Nouvelle-Calédonie mise sur le tourisme qui connaît un développement certain grâce aux atouts du territoire. Mais l'éloignement de la France métropolitaine nécessite d'attirer une clientèle plus locale, c'est-à-dire en provenance du Pacifique Sud. Difficile de porter un pareil nom... et pourtant ! Ouvéa est l'un des plus beaux atolls du Pacifique. À l'Ouest, sa plage de sable fin s'étend sur 25 km face au lagon turquoise. À l'Est, l'île remonte vers une ligne de falaises percées de grottes qui plongent dans la mer. En forme de croissant, avec un atoll basculé dont le lagon est ceinturé de récifs et d'îlots, elle est, au coeur des îles Loyauté, le plus secret de la Nouvelle Calédonie et garde farouchement l'âme et la culture kanak.
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