A PROPOS DE Vervins
Des toits pentus de Vervins et de l'enceinte fortifiée émergent trois monuments symboliques : le haut clocher de l'église, le beffroi de l'Hôtel de Ville et les tourelles du Château-Neuf. La grosse tour porche de l'église rappelle l'opulence de la vieille cité. Le beffroi, que Vervins fut espace de liberté écrite dans une «Loi» dès le XIIè siècle et le Château-Neuf, la paix qui y fut signée en 1598, après la difficile période des guerres de religion et des premières guerres européennes. Sur la place de l'Hôtel de Ville, vous êtes au coeur de cette histoire : sur l'ancienne Place d'Armes, juste à côté du Château des Coucy-Vervins où s'est installée la Sous-Préfecture. Une place colorée par les pavés, la brique et l'ardoise des vieilles maisons qui l'entourent. Le soin apporté au fleurissement contribue aussi à son charme. Au bout de la très courte rue du Traité de Paix, l'église Notre-Dame, massive et écrasante. Reconstruite presque totalement après la destruction de la ville par l'armée espagnole en 1552, l'église a gardé des voûtes, un choeur et des piliers gothiques décorés de peintures aux armes des donateurs. Elle conserve du mobilier et des tableaux provenant, par exemple, de la Chartreuse du Val Saint-Pierre, notamment un monumental tableau de Jouvenet. L'édifice et la plus grande partie du mobilier sont classés. Le temps d'une balade, on peut découvrir, à la périphérie des quartiers anciens, l'ancien Palais de Justice et de surprenantes constructions «art nouveau» et «art déco». Et puis l'imprimerie centenaire du «Démocrate de l'Aisne», l'un des tout derniers journaux au plomb.
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