Quelques définitions
Une
station balnéaire est une ville littorale ou thermale aménagée
en vue d'une activité principale: le tourisme thermal ou des
bains de mer.
Le
littoral est la bande de terre ou la zone comprise entre une
étendue maritime et le continent, ou l'arrière-pays.
Selon les échelles retenues, le littoral peut s'étendre de quelques
centaines de mètres à plusieurs kilomètres de part et d'autre
de la limite terre-eau ou au sens strict, correspondre à l'estran.
Espace limité, convoitée, attractif, propices aux différents
flux (échanges commerciaux, déplacements…), il accueille actuellement
la majorité de l'humanité, nombre d'agglomérations et de nombreuses
activités. On parle alors de littoralisation. Une partie importante
du littoral est considérée comme zones humides telles que définies
par la convention de Ramsar.
La proximité de l'eau développe un environnement particulier
: dunes, galets, côtes rocheuses dont certaines à falaises,
estuaires, plages, côtes marécageuses… Des microclimats et des
écosystèmes écotoniaux sont spécifiques des littoraux. Les zones
estuariennes, les côtes sableuses ou rocheuses, les zones humides
et les marais maritimes, présentent bien souvent, en plus de
leurs attraits écologiques et paysagers, des intérêts économiques.
Le tourisme maritime est celui qui s'est le plus développé
au XXe siècle, non sans impacts négatifs, avec notamment le
bétonnage et l'artificialisation du littoral. À partir des ports,
s'est développé un tourisme maritime et de plaisance, pour un
chiffre d’affaires estimé de 72 milliards d'euros 2004 pour
l'Europe, selon l'ESPO (Organisation européenne des ports maritimes
communautaires), dans sa contribution au livre vert de l'Europe,
l'écotourisme connaissant un développement rapide, et la plaisance
(+ 5 à 6%/an en Europe European Union Recreational Marine Industry
Group (EURMIG), contribution au livre vert de la Commission
Européenne malgré son coût et le manque de place dans les ports)
continue à croître, ainsi que la croisière (+ 10%/an, les navires
de croisières étant presque tous construits en Europe.
Ces chiffres proviennent des représentants de ces secteurs
d'activité seraient à mettre en balance avec les coûts sociaux-environnementaux
et l'empreinte écologique élevée de certaines formes de tourisme
; Les chantiers navals ont gagné 43 % en productivité mais perdu
36 % de leurs emplois, et les impacts de la déconstruction artisanale
des navires amiantés ou non dans les pays pauvres ne sont que
rarement pris en compte, de même que le devenir des bateaux
de plaisances (plastique, peintures toxiques, batteries, etc.).
|