J'ai regardé le Windjammer : Dans les Antilles néerlandaises,l'île de Bonaire recèle l'épave du Windjammer
Dominique Sérafini est peintre sous-marin. Il dessine obsessionnellement l'épave du Windjammer, un trois-mâts mystérieux qui gît par 70 mètres de fond près des côtes de Bonaire, joyau des Antilles néerlandaises. Ancien membre de l'équipe Cousteau, écrivain (il est le créateur de la BD Cousteau), peintre, navigateur, Dominique Sérafini reste malgré tout à Bonaire par amour du Windjammer. Bien avant Sérafini, Michael Crichton, auteur de best-sellers comme Jurassic Park et passionné de plongée, met sur pied une expédition dans les années 80 afin de retrouver l'épave. En attendant de parcourir les 70 mètres de fond qui le sépare du Windjammer, Stéphane Granzotto, le réalisateur, décide de visiter Kralendjik, centre administratif de Bonaire. L'île ne vit que par les touristes déversés par les paquebots américains. Les sites de plongée font la joie de ces plongeurs du dimanche. Mais le Windjammer n'est pas une épave pour touriste en mal d'émotion. Elle se mérite. Attendant que Dominique Sérafini se décide à l'emmener sur l'épave, Granzotto part à la recherche de la Bonaire authentique, celle du passé et des traditions. En s'éloignant du bord de mer, on découvre une île sauvage, aux paysages arides, un désert près de l'équateur. Sur la route de Ricon, le réalisateur fait la connaissance de Walter, le chasseur d'iguanes. Ici on parle le papiemento, langue forgée à partir de l'espagnol, du portugais, des langues africaines, de l'anglais, comme pour mieux rappeler le métissage de l'île et les esclaves qui travaillaient le sel. Mais l'origine de Bonaire est définitivement indienne, la tribu des Arawaks est venue d'Amérique du Nord il y a 800 ans... Découverte de la méconnue île de Bonaire, perles des Iles sous le Vent, ses attraits touristiques, son passé colonial, le mode de vie de ses habitants. Entretiens et découvertes, histoires et plongées mystérieuses, ce film est avant tout le récit d'une rencontre.
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