Carte géographique et touristique du Groënland - Plan et vue satellite du Groënland
C'est sur la bande de terre montagneuse périphérique que l'on retrouve exclusivement les habitants ainsi que la faune et la flore. En hiver, cette bande côtière est cernée par la banquise à l'exception du sud-ouest de l'île (environ jusqu'à la capitale Nuuk). En effet une branche du courant du Gulf-Stream y empêche la mer de geler. La côte n'en bénéficiant pas, elle possède un climat plus hostile et un dégel de la banquise plus court. Ceci explique que seuls deux villages y existent : Angmagssalik et Ittoqqortoormiit. Ce dégel, qui se déroule de la fin mars jusqu'en juillet, s'appelle la débâcle. La reformation progressive de la banquise a lieu vers le mois de novembre. Aucun réseau routier n'existe entre les différents villages et seuls des ferries (rarement des avions) relient les villages entre eux en été. En hiver, des hélicoptères permettent d'assurer certains ravitaillements des villages pour la plupart isolés par la banquise. Les sommets les plus hauts du pays sont situés dans le même massif sur la côte est. Pour illustrer le débat sur le réchauffement de la planète et la fonte de la banquise sont représentés les limites et variations de l'extension des glaces de la banquise en 2008, 2007, 2002 et 1979. ZOOM - CARTE DU GROENLAND, DE L’OCÉAN GLACIAL ARCTIQUE ET DU PÔLE NORD :
Cette carte simplifiée du Groënland inclut
la capitale Nuuk et les
grandes villes, les fleuves et rivières, les éventuels lacs, mers intérieures et
iles. La carte présente le cadrage géographique permettant de situer Groënland
par rapport à ses espaces voisins, notamment les frontières
avec les pays limitrophes ce qui permet une représentation
succincte du contexte géopolitique. La carte, qui inclut le
drapeau national, comporte un repère d'échelle en km
permettant d'évaluer les distances entre les principales
villes et de mesurer l'étendue de frontières.
Pour plus de détails (carte en relief, réseau routier,
image satellite et plan des villes), voir la carte Google
Maps ci-dessous
Carte de situation géographique du Groënland
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Plan de ville et images satellite du Groënland
Relief, hydrographie, faune et flore et ressources naturelles du Groënland
Relief
Le point culminant est le mont Gunnbjørn, haut de 3 733 m. Le plus connu est le mont Forel (3 360 m). Il porte le nom du professeur suisse François-Alphonse Forel qui, en 1912, organisa une souscription pour financer une expédition suisse au Groenland. On signalera qu'un autre mont proche porte le nom de Paul-Émile Victor, explorateur et ethnologue français. Deux autres Français ont contribué à la connaissance de ce pays : Jean-Baptiste Charcot et Jean Malaurie. L'île est recouverte sur la majorité de sa surface par une calotte glaciaire nommée également inlandsis d'une épaisseur souvent fort importante (près de 3 km d'épaisseur de glace au centre correspondant à l'altitude la plus haute). Cet inlandsis est bordé de reliefs montagneux modérés entre lesquels s'écoule la glace par des glaciers. De certains d’entre eux se détachent des icebergs qui sont entraînés au large par les courants. C'est le cas à Ilulissat où les plus gros icebergs de l'hémisphère Nord sont produits. En 1912, c'est l'un d'eux que le Titanic heurta. Climat [modifier] Les précipitations neigeuses qui s'accumulent au centre de l'île, se transforment progressivement en glace et assurent théoriquement la pérennité de cette calotte. Les scientifiques s'intéressent de près à l'évolution de l'épaisseur de la glace et aux courants marins froids générés par la fonte (circulation thermohaline) dans le cadre du réchauffement climatique. Ce désert de glace représentant 95 % de la surface de l'île, est très inhospitalier.
Hydrographie
On y trouve des températures extrêmes été comme hiver, des vents violents dits catabatiques et un sol fait de glace, impropre au développement d'une vie animale (à l'exception d'un être microscopique nommé le tardigrade). Tandis que l'intérieur du Groenland connaît un climat d'inlandsis les températures moyennes en bord de mer varient de -15°C au nord à 0°C au sud. La côte sud-ouest bénéficie d'été assez longs et assez chauds. Les maximales y avoisinent les 10 °C en été et le record de chaleur y est de 28°C. Alors que le nord connaît un climat très sec le sud bénéficie d'un climat beaucoup plus humide. Les précipitations tombent majoritairement sous forme de neige en hiver sur la côte est alors que sur la côte ouest elles tombent majoritairement en été sous forme de pluie.
Le vent s'est levé sur l'Inlandsis. Le ciel, un instant entrevu, s'est refermé et les sommets ont brusquement disparu. En pays esquimau, la terre pourtant inféconde est bruissante de vie, de plumes, de poils et de cuir huileux. Nous sommes ici aux confins de la terre. Il ne reste plus grand-chose au-dessus. C'est comme un toit sur le monde. Le Nord, celui des oiseaux migrateurs, des glaciers qui produisent d'autres glaciers, tous en proie à la dérive. Philippe Abalan et Joris Guillermic sont allés à la rencontre des Inuits du Groenland. Qaanaaq, anciennement Thulé, est le résultat d'un déplacement exigé par l'armée américaine qui, en 1951, a investi le campement ancestral des Inuits pour y installer une base militaire stratégique, chargée de répondre à une éventuelle attaque militaire soviétique. Les Inuits sont des chasseurs. La chasse aux phoques fait partie de leur culture. Lorsqu'ils chassent le narval, les esquimaux observent encore la discipline traditionnelle, ils chassent en kayak et lancent le harpon avant de tirer au fusil. Ce documentaire nous entraîne dans un voyage et dans un rêve, à la poursuite de l'épopée des conquérants des pôles, des chasseurs de baleines et sur les traces de Jean Malaurie. Les commentaires accompagnent de magnifiques images du royaume de Thulé et de ses habitants. # Réalisateurs : Philippe Abalan
Depuis que le monde entier s'inquiète du réchauffement climatique et de la fonte des glaces dans l'océan Arctique, un intérêt soudain s'est porté sur le Groenland, cette île de plus de 2 millions de km2 (5 fois la France), encore si peu connue des Européens. Elle a pourtant son histoire, sa langue, sa culture, qu'ont étudiées les explorateurs et les ethnologues. Il était grand temps que tout un chacun puisse profiter de leurs découvertes et connaître mieux le peuple étonnant des Esquimaux ou Inuit, répandus sur les terres et les glaces de l'hémisphère nord, en Alaska, au Canada, au Svalbard, en Sibérie et surtout au Groenland où ils représentent 88% de la population actuelle, soit 50 000 habitants sur les 57 000 que compte le Territoire. L'occupation de l'île par les Vikings au Xe siècle, puis par les Danois au XVIIIe, confère au Groenland un intérêt particulier, de même que, pour les Français, son exploration par des personnalités aussi prestigieuses que le commandant Charcot, Paul-Émile for ou Jean Malaurie. Ceux qui ont connu et aimé les Inuit en partent mieux que quiconque, tant il est vrai que l'empathie constitue la clé majeure des connaissances. Et que dire de la beauté des icebergs aux formes étranges, de la pureté de l'eau des fjords, de la chasse aux phoques, de l'ardeur des chiens de traîneau et, dans un tout autre registre, des trésors de son sous-sol et des fonds marins qui l'entourent, de son autonomie qui prélude peut-être a son indépendance... Apres la Mongolie, à laquelle elle a consacre plusieurs ouvrages, Jacqueline Thevenet s'intéresse au Groenland avec la même méthode et le même enthousiasme, et nous propose une synthèse claire et documentée dans l'esprit de la collection " Méridiens ". Jacqueline THEVENET (Auteur)
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