Carte géographique et touristique du Kosovo - Plan et vue satellite du Kosovo
Cette carte simplifiée du Kosovo inclut
la capitale Pristina et les
grandes villes, les fleuves et rivières, les éventuels lacs, mers intérieures et
iles. La carte présente le cadrage géographique permettant de situer Kosovo
par rapport à ses espaces voisins, notamment les frontières
avec les pays limitrophes ce qui permet une représentation
succincte du contexte géopolitique. La carte, qui inclut le
drapeau national, comporte un repère d'échelle en km
permettant d'évaluer les distances entre les principales
villes et de mesurer l'étendue de frontières.
Pour plus de détails (carte en relief, réseau routier,
image satellite et plan des villes), voir la carte Google
Maps ci-dessous
Carte de situation géographique du Kosovo
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Plan de ville et images satellite du Kosovo
Relief, hydrographie, faune et flore et ressources naturelles du Kosovo
Relief
Le Kosovo a une surface de 10 908 km ². Il est entouré par des montagnes avec une plaine centrale divisé en deux vallées, avec la gorge Kaçanik qui passe au centre. Les montagnes vont jusqu'à une altitude de 2.000m sur les frontières macédonienne et albanaise. La plus haute montagne est Gjeravica près de Deçan, qui est à 2.656m et le point le plus bas est Vermice dans Prizeren à 295m. Prishtina est à un peu plus de 600m. Les montagnes sont un mélange de glaciers et de roches d'origine volcanique, avec des lacs glaciaires dans les montagnes de Sharr dans Dragash et Brezovica, également dans les domaines Rugova et Decan.
Hydrographie
Le Kosovo est presque entièrement auto-suffisant en eau, ce qui pour un endroit de cette taille est inhabituel. Les rivières se jettent dans la mer Egée, la mer Noire et la mer Adriatique. Les principaux cours d'eau au Kosovo sont: i Drini Bardhë (122 km de long) dans la région de Peja, Sitnica (90 km), Bistrica e Pejës (62 km), Morava e Binçës (60 km), dans la région de Gjilan, Lepenci (53 km), près de Ferizaj et Kaçanik, Ereniku (51 km), près de Gjakova, Ibri (942 km), près de Mitrovica et Bistrica e Prizrenit (31km), près de Prizren. La principale centrale électrique du Kosovo est alimentée par le charbon, source importante de pollution de l'environnement.
Ressources Naturelles
Environ 41% des terres cultivables sont couvertres de forêt, le reste de terres arables. Polyculture pour la bière, du blé et des légumes (poivrons, pommes de terre, carottes, choux ect). Il existe deux principales vallées: la Vallée Dukagjini qui a une meilleure irrigation et est légèrement plus chaude, idéale pour les légumes et la viticulture, et la vallée du Kosovo qui est bonne pour les pommes de terre et des vergers dans le sud-est.
Le Kosovo est-il serbe ou albanais ? Voici les historiens convoqués, chacun devant justifier des revendications aussi exclusives et partiales les unes que les autres. Aux droits " démographiques " de la majorité albanaise, on oppose ainsi les droits " historiques " des Serbes, en évoquant le royaume médiéval serbe, quitte à ce que d'autres polémistes évoquent aussitôt les ancêtres illyriens des Albanais, pour porter l'estocade finale... Si la géographie sert, d'abord, à faire la guerre, selon la formule bien connue d'Yves Lacoste, l'histoire servirait-elle, d'abord, à justifier les guerres ? Que va devenir le Kosovo ? En 2007, l'ONU aurait dû décider de son statut " final ". Un accord imposé " d'en-haut " peut-il satisfaire les deux parties ? Une nouvelle guerre couve-t-elle dans les Balkans ? Histoire, bilan de la guerre et du protectorat international, perspectives pour l'avenir : le livre le plus complet sur le Kosovo.
Le Kosovo, province serbe méridionale, est depuis des siècles le théâtre d'une rivalité entre Serbes et Albanais fondée sur des antagonismes ethniques, religieux, nationaux ou idéologiques, qui s'est transformée avec le temps en un conflit virulent. L'escalade des hostilités après la mort de Tito en 1980, causée par le nationalisme albanais, entraîna la dernière guerre européenne du XXe siècle : la campagne aérienne de l'OTAN contre la République fédérale de Yougoslavie, de mars à juin 1999. Emmenée au nom de la démocratie, de la liberté et de la cohabitation multiethnique au Kosovo, l'action militaire de l'OTAN aboutit, après juin 1999, dans la province administrée par les Nations Unies (MINUK) et la KFOR, à une muette approbation de l'épuration ethnique menée contre les Serbes et les autres populations non albanaises, passée sous silence dans les médias et au sein même de l'administration des Nations Unies. Après deux années de négociations infructueuses, sans l'assentiment de Belgrade, des Serbes du Kosovo et des autres communautés ethniques de la province, les Albanais du Kosovo proclamèrent unilatéralement leur indépendance en février 2008, réfutant ainsi non seulement la souveraineté de la Serbie (héritière de la Yougoslavie après la séparation pacifique d'avec le Monténégro, la Serbie annula immédiatement cet acte illégal), la Charte de l'ONU (1945), l'Acte final d'Helsinki (1975) et la Résolution 1244 des Nations Unies (1999), mais créant un dangereux précédent aux conséquences imprévisibles, susceptible d'engendrer un effet domino en Europe et, plus largement, dans toute l'Eurasie. Malgré la volonté occidentale de présenter le Kosovo comme un cas à part, la sécession de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie ne fait que confirmer les mises en garde répétées du gouvernement de Belgrade qui, depuis le début, soutient que la réaction en chaîne est inévitable, position partagée par la majeure partie des Etats du monde qui refusent toujours de reconnaître l'indépenda
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