Carte géographique et touristique du Kazakhstan - Plan et vue satellite du Kazakhstan
Le climat est continental et semi-aride, extrêmement contrasté, avec des maxima de 45 °C et des minima de 9 °C. Les précipitations annuelles sont faibles et diminuent vers le sud (400 mm au nord, 250 mm au sud en moyenne). Les régions désertiques et semi-désertiques occupent plus des deux tiers de la superficie du pays. Le nord du Kazakhstan est une zone de forêts dégradées et de steppes herbeuses. Les sols noirs (tchernoziom) se rattachent, du point de vue de la pédologie, à la Sibérie. Le centre du pays est constitué par des steppes sèches de moyenne altitude (1 000 m), de semi-déserts et de déserts. Le sud-ouest du pays est occupé par le désert pierreux de l’Ours-Ourt.
Cette carte simplifiée du Kazakhstan inclut
la capitale Astana et les
grandes villes, les fleuves et rivières, les éventuels lacs, mers intérieures et
iles. La carte présente le cadrage géographique permettant de situer Kazakhstan
par rapport à ses espaces voisins, notamment les frontières
avec les pays limitrophes ce qui permet une représentation
succincte du contexte géopolitique. La carte, qui inclut le
drapeau national, comporte un repère d'échelle en km
permettant d'évaluer les distances entre les principales
villes et de mesurer l'étendue de frontières.
Pour plus de détails (carte en relief, réseau routier,
image satellite et plan des villes), voir la carte Google
Maps ci-dessous
Carte de situation géographique du Kazakhstan
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Plan de ville et images satellite du Kazakhstan
Relief, hydrographie, faune et flore et ressources naturelles du Kazakhstan
Relief
La superficie du Kazakhstan est de 2 717 300 km². Situé entre la Sibérie et la dépression touranienne, le pays est un seuil de hautes terres — culminant à plus de 4 500 m —, qui relient les monts de l’Oural aux montagnes de l’Altaï et du Tian shan occidental. Depuis des millénaires, c’est une voie de passage pour les peuples nomades d’Asie centrale.
Hydrographie
La plupart des cours d’eau, à l’exception des grands fleuves, restent secs une grande partie de l’année. Les plus grands cours d’eau sont le Syr-Darya, l’Ili, l’Oural et l’Irtych. Ils alimentent respectivement la mer d’Aral, le lac Balkhach, la mer Caspienne et le lac Zaysan. Le détournement des eaux du Syr-Darya et de l’Ili pour les besoins de l’irrigation a entraîné un assèchement de la mer d’Aral et du lac Balkhach. Ce dernier est un lac de steppe de faible profondeur (11 m) à l’étendue moyenne de 18 200 km².
Les steppes du Kazakhstan couvrent un territoire cinq fois grand comme la France ; une immensité qui fut pendant des millénaires le domaine exclusif des nomades et de leurs troupeaux. De cette histoire il ne reste plus grand chose si ce n'est le souvenir de ces peuples d'Asie centrale, acteurs de la grande Histoire avec, lesquels les Empires du moment devaient composer où se soumettre. De cette période il reste une tradition musicale, une tradition chantée renvoyant aux grandes épopées épiques et lyriques d'autrefois, illustrant les exploits des grands ancêtres ou mettant en scène les récits édifiants. Il reste aussi la mémoire d'une musique, écho de ce monde entre steppes et ciel ou l'homme, aidé du cheval, vivait un rapport particulier avec l'espace et le temps. Traditions chamaniques et influences successives, participent à cette musique ,qui semble fonder le premier alphabet d'une mémoire commune, la première gamme d'une musique originelle. Ecoutez cette musique des steppes, une musique venue du fond des grandes steppes d'Asie, au carrefour de toutes ces invasions anciennes, une musique' lointaine et proche à la fois, au point de nous paraître presque familière.
Nouvelle édition revue et augmentée du premier reportage en français entièrement consacré au Kazakhstan d'aujourd'hui. Avec humour et mélancolie, Laurence Deonna raconte ce pays de steppes et de légendes, richissime en pétrole mais à l'économie chaotique, pays charnière entre l'Europe et l'Asie, cinq fois plus grand que la France. Témoignages de ceux qui pleurent le communisme, parce qu'ils sont tombés dans la plus extrême pauvreté. Témoignages de fanatiques de la pureté ethnique. De Russes qui n'ont plus leur place ici. D'Allemands survivants des goulags. D'habitants du grand sud ouzbek. De rabbins new-yorkais vantant leur nouvelle " Synagogue des steppes". De popes. De poètes. De journalistes. De féministes. D'artistes. Récit d'une pasionaria au destin tragique. Portraits d'un Président un tantinet satrape, et de musulmans souriants car l'islam, là aussi, a le vent en poupe. Reporter, écrivain, photographe, LAURENCE DEONNA couvre depuis quarante ans le Moyen-Orient et l'Asie centrale. Elle est l'auteur d'une dizaine de livres, tous traduits. Ses photos-reportage ont été exposées en Europe, aux États-Unis et au Canada.
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