Informations touristiques du Honduras - Guide pour votre visite à Tegucigalpa au Honduras
Vous trouverez dans ce guide touristique les informations
touristiques essentielles pour préparer votre séjour et itinéraire
de voyage au Honduras, Tegucigalpa
LES POINTS FORTS
Le Honduras est un pays d’Amérique centrale. À l’exception de ses deux bandes côtières, l’une en bordure de la mer des Caraïbes et l’autre (très petite, environ 50 km) le long de l’océan Pacifique, le Honduras est essentiellement constitué de montagnes. Son climat est de type tropical. Près de 90 % de la population du Honduras est métissée (d’origine espagnole et amérindienne). La majorité est catholique. Plus de la moitié des habitants vivent en milieu rural. Le Honduras demeure l'un des pays les moins développés de l'Amérique latine. Son économie repose sur l’agriculture.
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Le climat du Honduras est tropical, chaud toute l'année. Les températures honduriennes sont plus élevées à basse altitude et plus fraîches à haute altitude. Les régions côtières sont rafraîchies par les brises marines. Tegucigalpa, ( 950 m), profite d'un climat agréable toute l'année. San Pedro Sula se trouve plus près du niveau de la mer et loin de la côte, de sorte que les températures y sont plus élevées. Les températures du Honduras sont stables tout au long de l’année; décembre et janvier sont les mois les plus frais, avril et mai, les plus chauds. La météo peut varier d'une région à l'autre. Dans la plus grande partie du centre et du sud du pays, il y a la saison sèche (novembre à avril) et la mousson (mai à octobre), qu'on désigne souvent du nom d'invierno; une période de transition marque le début et la fin de chacune de ces saisons. Les pluies se concentrent fréquemment entre le milieu de l'après-midi et le début de la soirée, prenant la forme d'averses brèves mais abondantes
Température
- Air (moyenne mensuelle des maximales et minimales)
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Température
- Mer (moyenne mensuelle - Mer des Caraibes)
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Ensoleillement
(nombre d'H/J)
7
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6
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Pluviométrie
(mm/nombre de jours)
5/1
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30/3
290/14
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Présentation du Honduras
Honduras, en espagnol Honduras, pays d’Amérique centrale. Sa capitale est Tegucigalpa. Le Honduras est bordé par la mer des Caraïbes au nord et à l’est, le Nicaragua au sud, l’océan Pacifique et le Salvador au sud-ouest, et le Guatemala à l’ouest.
Le tsunami qui a ravagé le sud de l'Asie à la fin de 2004 a provoqué un important courant de réflexion sur les causes et conséquences des catastrophes dites " naturelles ", ainsi que sur les moyens d'y faire face. Ce fut aussi l'occasion d'évoquer le souvenir, parfois déjà bien effacé, d'autres catastrophes récentes. C'est ainsi que, reproduisant un long article paru dans le New York Times du 11 janvier 2005, le Courrier International croyait pouvoir titrer : " Le monde entier a oublié le Honduras ". Ce n'était pas tout à fait vrai. Entre-temps en effet, à rebours des impatiences médiatiques, un chercheur en sciences sociales, connaisseur confirmé de ce pays, suivait attentivement sur le terrain et dans la longue durée l'enchaînement des conséquences attribuables à ce qu'il est convenu d'appeler " l'Ouragan Mitch " qui, à la fin d'octobre 1998, avait dévasté le Honduras, y causant des dégâts évalués à plus de 80 % de son PIB. Fruit de cette observation, le présent ouvrage oriente son analyse dans le sens d'une écologie politique mettant en évidence le lien complexe que toute société est amenée à entretenir avec son " paysage ", cadre où se matérialise l'action de multiples facteurs : démographiques, économiques, sociologiques, psycho-sociologiques et institutionnels. Envisagées dans cette optique, les catastrophes constituent d'éloquents révélateurs des forces et des faiblesses des pays concernés, et de la position qu'ils occupent dans la distribution de la richesse mondiale. Abordant successivement, en six chapitres : la minutieuse restitution de la réalité des faits ; la vision souvent déconcertante et inexacte qu'en donnèrent les médias ; la distribution des dégâts réellement encourus dans les divers secteurs sociaux du Honduras ; les effets mitigés qu'y produisirent l'aide internationale et l'invasion des ONGs ; les mutations socio-économiques d'échelle considérable que le désastre a entraînées ; et enfin les conséquences qui en ont découlé sur le plan instituti
Point de rencontre entre l'Ancien et le Nouveau-Monde, les pays d'Amérique centrale mêlent la grandeur des civilisations précolombiennes à une société empreinte de fierté et de ferveur religieuse. Forêts tropicales, parcs nationaux et richesse de la faune en font un paradis de l'écotourisme. Vous découvrirez des ruines mayas encore à moitié enfouies sous la végétation, ainsi que d'éblouissantes cités coloniales qui ont résisté aux tremblements de terre et aux ouragans. Quant aux Indiens, ils ont su préserver leurs traditions. 112 pages avec un carte dépliante. Claude Hervé-Bazin (Auteur)
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page a été mise à jour le 18/07/2016
Honduras en bref - Fiche d'information géopolitique
ECONOMIE
Généralités
Le Honduras est l’un des pays les moins développés et les plus pauvres d’Amérique latine. L’agriculture est le pilier de l’économie, dont la croissance repose sur les exportations de café, banane, textiles ou encore d’huile de palme. Le gouvernement entend soutenir et développer le secteur industriel, diversifier l’agriculture, améliorer les infrastructures de transport et développer l’hydroélectricité, mais le sous-emploi demeure un problème, ainsi que le taux d’inflation élevé. Le Honduras, dont la dette extérieure publique atteignait environ 4,8 milliards de dollars en valeur nominale fin 2003, a bénéficié d’une remise de dette de 1 milliard de dollars en mai 2005, dans le cadre de l’Initiative pour les pays pauvres très endettés (IPPTE). Il s’est engagé à affecter les fonds dégagés à la lutte contre la pauvreté qui touche plus de la moitié de la population. En 2006, le PIB s’élevait à 9,2 milliards de dollars. Le taux de croissance du PIB s’élève à 3,03 % pour la période 1900-2003.
Agriculture
Le secteur primaire employait, en 2001, 33 % de la population active et représentait 13,5 % du PIB en 2003. Les principales cultures commerciales sont celles du café et de la banane. Les autres productions importantes sont la canne à sucre et l’huile de palme, dont le Honduras est le premier exportateur mondial. Le maïs, les haricots secs et le riz sont les principaux produits de l’agriculture vivrière. En 2006, le cheptel bovin comptait 2,5 millions de têtes. Le bois est également une ressource importante, en particulier les bois précieux : pin, acajou, ébène et bois de rose. L’essentiel des prises de la pêche hondurienne est constitué par les crustacés : crevettes, langoustes et homards.
Mines et industries
Des gisements d’argent, de zinc et de plomb sont exploités au Honduras. Le minerai de fer, la houille, le cuivre et l’antimoine font partie des autres ressources, mais elles sont peu exploitées. La vraie richesse naturelle du pays est l’hydroélectricité. Depuis le milieu des années 1950, l’industrie s’est développée d’une manière significative ; le secteur secondaire représentait, en 2001, 21 % de la population active et constituait 30,7 % du PIB en 2003. L’État a favorisé l’établissement de zones franches pour attirer les capitaux étrangers. Le ciment, le coton, le sucre et les dérivés du bois sont produits en quantité suffisante pour être exportés. Les textiles, les produits chimiques, les métaux légers et les produits agroalimentaires sont destinés à la consommation locale. Les principales régions industrielles se trouvent à proximité de la capitale, des villes de San Pedro Sula et du port de Puerto Cortés.
Tertiaire et commerce extérieur
Indépendant en 1838, le Honduras appartient, entre 1842 et 1844, à une confédération regroupant le Salvador et le Nicaragua, et fait de Francisco Morazán son premier président. Le Guatemala et d’autres pays voisins plus puissants exercent néanmoins une grande influence dans la politique du Honduras tout au long du xixe siècle. De 1840 jusqu’aux années 1870, le pays est fréquemment dirigé par des dictatures conservatrices. Les élections ont peu de signification et les révolutions sont fréquentes. À la fin du xixe siècle et au début du xxe, l’État est dominé par des dictateurs libéraux, comme Marcos A. Soto, en 1876. Ils commencent à mettre l’accent sur le développement économique du pays et sur le besoin d’augmenter les exportations. Le transfert de la capitale, de la conservatrice Comayagua vers la libérale Tegucigalpa, est la preuve du triomphe des libéraux et de la priorité faite à l’exploitation minière, que le gouvernement stimule en attirant les investissements étrangers. Vers la fin du xixe siècle, les compagnies minières américaines jouent un rôle crucial dans la croissance économique du Honduras, qui demeure pourtant l’État le moins développé d’Amérique centrale. Au cours du xxe siècle, l’importance croissante des plantations de bananiers met le pays sous la coupe des compagnies fruitières américaines telles que United, Standard et Cuyamel. La United Fruit Company achète Cuyamel en 1929 et fait du Honduras une « république bananière ». Même si elles contribuent peu au développement général du pays, les compagnies fruitières lui donnent une denrée d’exportation majeure, développent les zones portuaires des Caraïbes et font indirectement de San Pedro Sula une zone de population importante.
HISTOIRE
Le territoire qui correspond au Honduras actuel fut un foyer de la civilisation maya durant le Ier millénaire apr. J.-C., les ruines de Copán en témoignent. Il a été envahi ensuite par les Aztèques, puis par les Mosquitos. En 1502, la région est découverte par Christophe Colomb. La population indigène est alors décimée par la conquête espagnole et par les maladies amenées par les colons. Très vite cependant, les peuples se mélangent et les métis deviennent le groupe ethnique dominant du Honduras. En 1523, Hernán Cortés, au cours d’une expédition punitive contre des soldats rebelles, commence la conquête du territoire. La découverte de l’or dans le pays en fait cependant un foyer d’intrigues et de conflits pendant plusieurs années. C’est le lieutenant de Cortés au Guatemala, Pedro de Alvarado, qui vient finalement à bout de tous ses rivaux, en 1539. En 1540, les Espagnols font de Comayagua la capitale de leur colonie. D’autres communautés espagnoles s’installent dans les vallées du Honduras où elles demeurent très isolées. À la fin de la période coloniale, la majeure partie du Honduras est une province peu peuplée, rattachée à la capitainerie générale du Guatemala, sous administration espagnole, et dont la plupart des habitants se consacrent à l’agriculture ou à l’élevage de subsistance. Le pays, après avoir fourni essentiellement des métaux, procure de grandes quantités de denrées alimentaires et de bétail aux régions exportatrices d’indigo du Salvador et du Guatemala. De 1821 à 1823, la région est intégrée à l’empire mexicain d’Iturbide, avant d’être incorporée aux Provinces-Unies de l’Amérique centrale, entre 1824 et 1838.
CAPITALE et villes principales
En novembre 1997, Carlos Flores Facussé, candidat du Parti libéral, est élu président. Entré en fonction en janvier 1998, il s’engage à suivre le plan d’ajustement structurel imposé par le FMI, mais les prévisions optimistes, dues à la légère reprise économique, sont remises en cause après le passage de l’ouragan Mitch en octobre 1998. C’est une catastrophe sans précédent qui affecte l’Amérique centrale et en premier lieu le Honduras où elle fait plusieurs milliers de victimes et détruit la moitié des infrastructures agricoles. La croissance est stoppée et les exportations durement affectées. En janvier 1999, un civil est nommé ministre de la Défense. Son investiture fait suite à une réforme constitutionnelle qui concourt à la démilitarisation du régime en supprimant le poste de commandant en chef des forces armées. Le début de l’année 2001 est marqué par des incidents armés qui éclatent à la frontière avec le Nicaragua. Ils font suite à la tension opposant les deux pays depuis que le Honduras a ratifié en 1999 un traité fixant sa frontière maritime avec la Colombie, qui revient à reconnaître la souveraineté colombienne sur les îles de la mer des Caraïbes, revendiquées par le Nicaragua. En novembre 2001, le candidat du Parti national (PN), Ricardo Maduro est élu président de la République face à son principal adversaire, Rafael Pineda, du Parti libéral (PL). Économiste formé aux États-Unis, âgé de cinquante-cinq ans, ancien président de la Banque centrale du Honduras, Ricardo Maduro axe sa campagne sur la lutte contre l’insécurité. Il souhaite aussi engager davantage l’économie du Honduras sur la voie du libre-échange, alors que 80 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et que les conséquences de l’ouragan Mitch de 1998 se font toujours sentir dans le pays. Sur le plan économique, il parvient à l’annulation de plus de la moitié de la dette extérieure du Honduras dans le cadre de l’Initiative pour les pays pauvres très endettés (IPPTE) et à la signatu
Faits et chiffres clés du Honduras
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